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Le choix d'une selle

Dernière mise à jour : 27 mars 2022



De nos jours, choisir une selle s'avère tout un casse-tête pour les écuyers et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, parce que cet équipement peut causer des blessures importantes. Ensuite, les avis divergent quant à l’ajustement ou les caractéristiques à privilégier pour le confort et l'optimisation des performances. De plus, la technologie évolue et propose régulièrement de nouveaux produits, tous plus attirants les uns que les autres. Enfin, le marketing génère des tendances "à la mode" qui finissent par passer... 🤯 Comment faire la part des choses?


Est-il mieux d’avoir une selle avec ou sans arçon, ou de monter carrément bareback? Quels sont les matériaux à privilégier dans la fabrication? Comment faire l’ajustement optimal? Une selle peut-elle vraiment aider ou nuire au développement du cavalier et/ou du cheval? Qu’en est-il du rapport qualité-prix?


Malheureusement, il n’y a pas de réponse sans équivoque à ces questions, car tout dépend du niveau du cavalier, de l’éducation du cheval, des objectifs ainsi que des préférences individuelles chacun (sans mentionner le budget!). De plus, il n’y a pas deux individus qui ont la même forme ni les mêmes aptitudes physiques, tout comme il n’y a pas deux chevaux bâtis sur le même moule. Enfin, il est presque impossible qu’une même selle demeure appropriée au fil du temps, car la musculature et les patrons moteurs évoluent en fonction de plusieurs facteurs, dont l’âge et l’entraînement, entre autres. C’est donc dire que, le choix d’une selle, c’est très « personnel » et que "ça dépend" 🤷‍♀️ .


Etes-vous découragé? Moi, oui! J’ai souvent été découragée!

Surtout après avoir étudié toutes sortes de théories contradictoires en « saddle fitting » et investi des milliers de dollars en produits haut de gamme qui se sont avérés décevants.😩 J’ai même acheté un tapis qui démontre les points de pression en mouvement, tout ça pour revenir à la monte à cru! 🤦🏻‍♀️


En première partie de ce blogue, je vous présente donc les principaux éléments à considérer dans le choix de cet équipement, qui seront à évaluer en fonction de VOS besoins, de VOS préférences et de VOS objectifs:


  1. La position du cavalier

  2. Le point d'équilibre

  3. Les leviers

  4. La transmission de l'impulsion

  5. La répartition du poids

  6. La discipline


Ensuite, en deuxième partie, nous allons discuter des avantages et inconvénients de la monte à cru comparativement avec une selle. Je vous donnerai aussi une liste de points à vérifier dans le choix d'un tapis bareback ou d'une selle avec arçon.

Enfin, en troisième partie, je vous présenterai ma "selle bareback" 🙃🤩


Première partie: Les fondamentaux


1- La position du cavalier


Pour être "léger" à cheval, on sait que le cavalier doit avoir un posture particulièrement stable, afin de se tenir indépendamment de sa monture et d'influencer son équilibre. Il doit aussi acquérir la souplesse de la hanche pour accompagner le mouvement. Hélas, ceci peut prendre des années à maîtriser!


La priorité dans le choix de l’équipement, c’est donc de permettre ou de faciliter cette posture optimale et ce, sans entraver la mobilité ni tenir le cavalier artificiellement en position (ce qui crée forcément des compensations).


En règle générale, on estime que la position est fonctionnelle lorsqu’on peut tracer une ligne droite verticale allant des oreilles aux talons du cavalier, en passant par l'épaule et la hanche. L’angle du fémur est d’environ 45 degrés, mais il peut y avoir des variations selon la morphologie de chaque individu, ou en fonction du gabarit de l’animal (plus il est large, plus la jambe "tombera" en avant).



Par ailleurs, le cavalier doit pouvoir être assis le plus près possible du centre de gravité du cheval, afin de pouvoir l'influencer avec ses leviers (on y reviendra plus loin).



Voici un exemple comment l’équipement peut influencer négativement la position d’un cavalier. Il s'agit ici de la même personne (moi!) sur le même cheval (ma jument nommée Pouliche 🥰) et à quelques jours d'intervalle seulement.



2- Le point d'équilibre



Pour tenir sur un cheval en mouvement avec le moins d'effort possible, le cavalier doit d'abord trouver le "point d'équilibre": il s'agit de l'endroit où son centre de gravité est aligné avec celui du cheval. Notez que cet endroit n'est pas fixe, car il varie en fonction des forces et des charges que subissent les deux corps.


On définit le centre de gravité comme suit:

"Point de concentration des différentes forces qui permet à un corps de se tenir en équilibre"

Chez le cheval en position statique, le centre de gravité se trouve sur la ligne joignant la pointe de l’épaule et la pointe de la hanche, environ sous la 11ème ou 12ème vertèbre thoracique (avant le point d'intersection des lignes reliant les sabots antérieur et postérieur diagonalement opposés).


Centre de gravité du cheval en position statique

Chez l'humain, il se trouve à peu près sous le nombril, ou légèrement en dessous. Il est généralement plus bas chez la femme que chez l'homme. Une bonne façon de comprendre où il se situe, c'est d'imaginer qu'on est fait en carton et qu'on veuille nous accrocher au mur pour servir de tourniquet; c'est là où il faudrait nous épingler pour que ça spin facilement 😜

Un exercice intéressant pour aider le cavalier à aligner et "descendre" son centre de gravité près de celui du cheval, c'est de le longer aux trois allures avec les mains et les jambes libres - même qu'on peut lui demander de bouger les membres (faire des cercles de bras, de genou, de chevilles, etc.)



Par ailleurs, notez que le centre de gravité se déplace en fonction de la position du corps et de la répartition des masses ou des charges:




Ainsi, lorsqu'il y a un déséquilibre (qu'il soit momentané ou permanent), il y a forcément un changement dans le centre de gravité, en compensation. Voici l'exemple d'un cheval qui "tombe" sur l'épaule droite: le cavalier aura la sensation de rouler en voiture avec un flat qui tire tout le poids vers la droite 😜




Ceci peut être le résultat d'une force inégale au niveau de la propulsion, de l'influence des leviers ou encore d'un développement postural/musculaire asymétrique.

Dans ce dernier cas, certains experts vont conseiller d'ajuster la selle en compensant pour les asymétries du cheval, soit en mettant le siège de niveau pour le cavalier malgré tout, afin de donner un cadre de référence et une certaine stabilité. D'autres vont plutôt prôner un équipement qui aura la flexibilité pour s'adapter aux changements en temps réel, ce qui permettra au cavalier de mieux ressentir le déséquilibre et de modifier le travail en conséquence. Ces deux philosophies sont plutôt contradictoires, mais elles ont toutes deux leur raison d'être (nous y reviendrons plus tard).


En résumé, on cherche donc à aligner notre centre de gravité le plus près possible de celui du cheval, afin de stabiliser ou influencer son équilibre avec nos leviers. L'équipement ne doit surtout pas entraver cet alignement, car c'est aussi ce qui permet de rester en harmonie avec le mouvement. C'est souvent problématique lorsque l'épaule du cheval est très large, puisqu'on doit placer la selle derrière la pointe de l'épaule, ou lorsque le siège de la selle est trop grand, ou encore lorsque les taquets ou les quartiers forcent l'ouverture de la hanche au-delà de la capacité naturelle du cavalier.


Ici, on voit l'illustration d'un cavalier positionné au-delà du point d'équilibre (gauche), en harmonie avec le point d'équilibre (centre), et derrière le point d'équilibre (droite):




En terminant, je ne peux m'empêcher de vous partager ce petit vidéo, car cette fillette est l'exemple parfait d'un cavalier qui reste "avec le mouvement" sans avoir besoin de se tenir avec ses membres pour arriver, grâce au point d’équilibre 😂



3- Les leviers



On sait déjà que l'utilisation juste des leviers permet de diminuer la force nécessaire pour tenir, bouger ou lever une charge. Trois éléments entrent en jeu dans le fonctionnement d'un levier:


  • la force motrice (F), qui est l'effort à fournir pour obtenir un mouvement;

  • le pivot (P), qui est le point d'appui

  • la charge (C), ou Force résistante

Or, notre corps est constitué de leviers de toutes sortes (tout comme le corps du cheval d'ailleurs).

La position de ces leviers, ainsi que la longueur des segments de chacun, auront un impact majeur sur l'équilibre et la charge totale des forces qui agissent sur eux.


Quand le cavalier maîtrise efficacement ses leviers physiologiques, il devient plus "léger" à porter pour le cheval, car son poids est mieux réparti sur l'ensemble de son assiette (cuisses et bassin). Ses articulations servent de pivots, lui permettant ainsi d'utiliser l’impulsion du cheval soit pour accompagner, canaliser ou rediriger le mouvement.


C'est pourquoi on dit que l'équitation se joue principalement da la musculature profonde (le fameux core), et non dans la musculature superficielle. En fait, les bras et les jambes se libèrent alors de toute tension, ce qui permet d'utiliser les aides secondaires avec douceur et parcimonie


Les principal levier du cavalier est son tronc, dont il modifie l'angle par l'ouverture/fermeture de la hanche (cette dernière sert de pivot). Pour le cheval, c'est la position de l'encolure et l'engagement des postérieurs qui auront un impact majeur sur l'ensemble de la masse.





Pour découvrir comment vous positionner afin que vos leviers corporels soient efficaces dans votre équitation, je suggère les trois exercices suivants:


  • À l'arrêt, relevez-vous au-dessus du dos du cheval, sans les étriers, comme si vous vouliez faire du trot enlevé. Pour y arriver, vos genoux se placeront automatiquement à un angle favorisant le mouvement de la hanche et la connexion entre le haut et le bas du corps. Les étriers devraient être ajustés à cette longueur pour l'utilisation efficace de vos leviers. Prenez note que votre position optimale change d'un cheval à l'autre, en fonction de son gabarit et de son centre de gravité à lui.


  • Pratiquez le trot enlevé sans étrier le plus souvent possible. Vous découvrirez alors de nouvelles sensations du fait de ne plus "pousser" vers le bas avec vos pieds, comme si vous tentiez de vous agenouiller plutôt que de vous lever, car le genou sert de pivot. Vous ressentirez certainement des courbatures le lendemain 😉!



  • À tout moment, faites "flotter" votre pied au-dessus de l'appui de l'étrier (en relevant la paume du pied par secousses).



Enfin, il est intéressant de noter que les cavaliers les plus légers et harmonieux bougent avec leur cheval, même s'ils paraissent immobiles comme des centaures, de sorte à présenter une ligne parallèle entre l'angle de leur cuisse et l'épaule de l'animal, presque à tout moment.... À méditer!






En conclusion, il est primordial que l'équipement n'entrave pas l'utilisation juste des leviers. Malheureusement, c'est souvent le cas avec les taquets (knee blocks) qui forcent l'ouverture de la hanche au-delà de ce que le corps du cavalier est capable de prendre, ou qui limitent le mouvement des cuisses pour accompagner le cheval. On voit aussi régulièrement des quartiers trop verticaux qui ne sont pas adaptés à la jambe du cavalier ou encore un siège de mauvaise taille:


À gauche: les taquets qui bloquent le cavalier; au centre: les quartiers qui ne sont pas adaptés au fémur; à droite, une selle trop petite

Voici un video qui saura vous convaincre de l'effet des les leviers et la possibilité de réduire une charge. En effet, il est possible de monter en selle depuis le sol, même si la sangle est manquante!!!




4- La transmission de l'impulsion





On dit souvent que le timing est plus efficace que la force en équitation, et c'est vrai. En fait, il s'agit surtout d'une question de momentum, soit cette notion d'utiliser la dynamique de mouvement pour minimiser la force requise. Au final, une grande partie du travail du cavalier consiste simplement à canaliser ou rediriger l'énergie de son cheval!


Pensez à l'image d'un nageur qui travaille avec le courant, en comparaison à un autre qui essaierait de nager à contre-courant...


Il est donc essentiel que l'équipement utilisé n'entrave pas la transmission de l'énergie entre le cavalier et son cheval. On doit pouvoir ressentir et utiliser les rebonds, et en contrepartie on doit pouvoir donner des aides avec le bassin qui ne seront pas diffuses dans un gros "nuage" - on pense ici à une selle qui aurait beaucoup trop épais de padding, ou dont le matériel est très "mou" et absorbant.

Par exemple, je n'aime pas du tout les interfaces qui ont une faible densité mais beaucoup de compression avec le poids (comme certaines mousses mémoire), ni les textures comme le gel ou parfois l'air qui ajoutent un rebond ou amplifient la pression ailleurs que là où on souhaite donner une aide avec l'assiette.



À mon goût, l'interface utilisé entre le cavalier et sa monture doit donc être le plus mince possible, avec une texture dense mais non dure, afin de protéger des points de pression sans toutefois rendre les aides imprécises.



5- La répartition du poids


Malheureusement, il n'y a pas de consensus à savoir vis-à-vis quelle(s) vertèbre(s) le cavalier doit s'asseoir pour minimiser l'impact de son poids sur le dos du cheval.


Certains experts affirment qu'il ne faut absolument pas mettre de poids au-delà de T14 (là où les apophyses changent de direction), alors que d'autres affirment qu'il faut être centré sur T15 ou T16. Dur de savoir réellement quelle est LA bonne science! 🤯


selon les auteurs: cavalier centré avant T14 (gauche), sur T16 (centre), sur T15 (droite)... Qui dit vrai?

Ceci dit, la plupart sont d'accord à ce que le poids du cavalier doit être réparti sur la plus large surface possible, sans toutefois dépasser T18.



À mon humble avis, le dos du cheval n'est tout simplement pas conçu pour porter une charge, alors on doit compenser cette faiblesse par l'entrainement. Aussi, plus on recherche le point d'équilibre, et plus on utilise nos leviers efficacement comme cavalier, mieux on arrive à diminuer l'impact négatif de notre poids sur son dos...


Enfin, il existe maintenant toutes sortes de technologies permettant de mesurer les points de friction ou de pression excessive sur le dos du cheval. La plupart des selliers auront des images convaincantes à vous montrer, comme quoi leur produit a été testé et paraît supérieur à un autre.... Mais comme on l'a vu plus haut, le choix d'une selle demeure très personnel, et le cheval a ses préférences, lui aussi. Il vaux mieux se faire sa propre opinion!



Par ailleurs, on a longtemps affirmé qu'une selle bien ajustée était supérieure à la monte à cru en termes de distribution du poids (voir cette étude), mais cette affirmation a été contredite par une vétérinaire américaine après avoir fait de nombreux essais à l'aide d'un tapis numérique:

En effet, Dr. Joyce Harman a constaté qu’il y avait une meilleure diffusion de la pression lors de la monte à cru, étant donné que les cuisses du cavalier sont une interface mobile, contrairement à un arçon rigide qui cause forcément une friction quelque part. Vous pouvez lire un bref résumé des résultats ici. Je crois cependant qu’il y a une question d’aptitude et de niveau du cavalier sous-jacente à ce constat... Mais toujours est-il que la monte à cru n’est pas automatiquement moins confortable ou plus dommageable pour le dos du cheval!

En outre, il a été démontré que les selles avec arçon distribuaient mieux la pression que les selles sans arçon (celles disponibles sur le marché en 2012). Vous pouvez voir les résultats de l'étude ici.


6- La discipline


On entend souvent qu'il faut une selle appropriée à la discipline que l'on pratique, puisque la coupe et la forme sont propices au travail particulier qu'on fait avec le cheval. Par exemple, les selles de saut ont des quartiers courts et arrondis, un siège plat dont point d'équilibre est davantage vers l'arrière, ainsi que les étrivières placées vers l'avant, tout ça pour accommoder une longueur d'étrier plus courte. En contrepartie, les selles de dressage ont un siège plus creux et encadrant, des étrivières en retrait et des taquets pour aider à descendre le genou:


Or, de mon expérience, je ne suis pas convaincue que ceci soit réellement nécessaire ou même bénéfique. En effet, si on réfère aux points mentionnés plus haut, la forme de la selle doit d'abord être adaptée à la morphologie du cavalier et à celle du cheval, ce qui est déjà un gros défi, puisque chacun a ses leviers physiologiques uniques. Donc mis à part les caractéristiques pour le look (comme la couleur, la présence ou non d'un pommeau et la longueur des quartiers), je crois que la selle doit simplement être le reflet du couple cavalier/cheval!


🔆 Résumé de la première partie


Pour développer les aptitudes du cavalier, on misera d'abord sur la recherche du point d'équilibre, en développant le ressenti du centre de gravité et des forces qui agissent sur lui. C'est simplement d'une question de technique, d'alignement des leviers et de direction de l'énergie (timing + momentum). Ceci permet non seulement de réduire la charge sur le dos de l'animal, mais facilite également la locomotion.


Cependant, pour y arriver, il est impératif que la selle permette au cavalier de s'asseoir le plus près possible du centre de gravité du cheval, sinon c'est une bataille constante pour rester "avec le mouvement". Par ailleurs, la forme doit faciliter une position optimale dans laquelle les leviers physiologiques peuvent fonctionner, sinon des compensations seront inévitables. Enfin, les panneaux et le siège doivent transmettre l'impulsion sans trop absorber l'impact ni créer de rebond inutile, afin que l'énergie puisse être communiquée entre le cavalier et sa monture. En outre, l’équipement doit être bien ajusté dans le but de réduire les points de friction ou de pression excessifs, tout en distribuant le poids du cavalier sur la surface la plus large possible, sans toutefois dépasser la 18e vertèbre thoracique.



2e partie: En selle ou bareback?



Étant donné qu’il n’est pas simple de devenir un excellent cavalier, et que le dos du cheval n’est pas conçu pour porter des charges pendant très longtemps, la selle a été inventée afin de pallier aux difficultés et aux impacts négatifs de l’équitation (tant pour l’humain que pour sa monture). Par contre, une selle mal adaptée peut causer plus de tort que de bien. La question n’est donc pas de savoir s’il est mieux de monter avec ou sans selle, mais plutôt de connaître les avantages et inconvénients de chacun des styles, ainsi que le caractéristiques à vérifier afin de faire un choix approprié à notre situation.


La selle avec arçon

Avantages:


Grâce à sa structure rigide et à sa forme, la selle peut aider le cavalier à se positionner de façon optimale. Cet encadrement offre un support tout en palliant aux erreurs et aux pertes d’équilibre, puisque l’arçon diffuse la pression de façon plus uniforme et sur une surface plus large du dos du cheval. Il est aussi possible de mettre du poids dans les étriers de façon sécuritaire étant donné la solidité. Ceci peut être avantageux pour un cavalier débutant, ou pour un cavalier confirmé qui débourre un jeune cheval, entre autres. Enfin, lorsque la selle est bien ajustée, elle augmente le confort et permet de travailler plus longtemps ce qui, en retour, contribue à optimiser les performances (peu importe le niveau équestre).


Désavantages:


Bien que l’arçon puisse aider le cavalier à se tenir correctement, il est très fréquent que sa position soit « forcée » par la selle, à un moment où il n’est pas encore prêt pour cet alignement. Ceci génère des compensations ou des tensions qui entravent l’équilibre naturel et empêchent les leviers physiologiques de fonctionner.


De plus, une selle qui se conforme bien au dos du cheval ne sera pas toujours appropriée pour la morphologie du cavalier, et vice-versa. Il peut donc être difficile de trouver l’interface parfaite qui convienne aux deux.


Par ailleurs, la selle peut éloigner le cavalier du centre de gravité du cheval (par exemple si les panneaux sont très épais, si le siège est trop grand ou si le cheval a une épaule très grosse).


Enfin, une selle mal ajustée peut causer beaucoup de douleurs, voire même une perte musculaire chez le cheval, par exemple si l’arçon n’a pas à la bonne taille/forme, ou si les panneaux ne sont pas ajustés régulièrement aux changements de musculature. Étant donné que c'est une structure rigide sur un corps en mouvement, il y forcément des points de friction quelque part. Ceci peut générer des compensations pour éviter la douleur (soit que le cheval va se tordre ou limiter son amplitude de mouvement). Les visites fréquentes d’un expert en ajustement sont donc requises.


Certains chevaux vont montrer clairement leur inconfort (par exemple vont essayer de fuir au moment de mettre la selle ou au montoir, vont plaquer les oreilles au sanglage ou tenter de mordre, ou vont présenter des problèmes à l'entraînement), alors que d'autres seront plus tolérants mais auront des tensions physiques palpables. Pour reconnaître les signes d'une selle mal adaptée, voici un bon article:


Attention: si vous voyez des poils blancs apparaitre sous la selle, ou des boursouflures, il y a presque assurément un problème avec votre équipement...



La monte à cru (bareback)


Avantages:


Puisque la monte à cru n’offre aucun support artificiel, le cavalier doit absolument trouver le point d’équilibre pour éviter de tomber. Il n'a donc pas d'autre choix que d’apprendre à utiliser son core et faire fonctionner ses leviers! De plus, l'absence de matériel ou d'interface entre lui et le cheval donne la possibilité de se rapprocher davantage du centre de gravité du cheval.


L’autre avantage de la monte à cru, c’est que le cavalier ne peut pas tolérer autant de déséquilibre de sa monture, car c’est trop instable. Il devient donc plus sensible à l’idée de travailler dans une biomécanique juste. Il peut d'ailleurs mieux ressentir les pertes d'équilibre subtiles grâce à la proximité du dos du cheval.


Enfin, la monte à cru, c’est économique! Pas besoin d’équipement dispendieux, pas besoin de temps pour seller ou entretenir des cuirs. Juste besoin d’un cheval! 😜


Désavantages:


Dans l’apprentissage de la monte à cru, il plus fréquent de tomber, puisqu’il n’y aucun encadrement ni filet de sécurité (étriers). Par contre, un tapis de monte à cru peut aider à limiter cet effet, surtout s'il est recouvert de matériel adhérent (suède ou autre).


Par ailleurs, le poids du cavalier n’est pas aussi bien réparti sur l’ensemble du dos du cheval, contrairement avec la selle, ce qui peut engendrer des points de pression (donc de l’inconfort), surtout si le cavalier est peu expérimenté. Ceci dit, comme mentionné plus haut, une vétérinaire américaine contredit cette théorie après avoir mesuré la pression sur le dos du cheval à l’aide d’un tapis numérique. Je crois cependant qu’il y a une question d’aptitude et de niveau du cavalier sous-jacente à ce résultat... Mais toujours est-il que la monte à cru n’est pas automatiquement moins confortable pour le cheval!


Enfin, il peut être salissant de monter à cru, surtout si votre cheval vit dehors comme les miens!😝


Un mot sur les selles sans arçon


Bien qu’une selle sans arçon semble un compromis idéal (pour le confort du cheval et le soutien au cavalier), de mon expérience, ça reste un "compromis": on n’obtient ni la stabilité de de la selle avec arçon, ni la distribution du poids grâce à la structure rigide, ni la proximité du dos du cheval, ni la liberté de mouvement comparable à la monte à cru. De plus, la plupart des selles sans arçon que j’ai testées sont beaucoup trop épaisses et matelassées à mon goût, ce qui empêche de bien transmettre l’impulsion du cheval et d’utiliser le momentum. Je trouve aussi que ça rend les aides de l’assiette imprécises.



La seule selle sans arçon que j’ai aimée c’est la Ansur, mais elle est hyper dispendieuse et la coupe au niveau du garrot est très basse. Elle convient bien à un cheval qui n'a pas un très gros garrot, mais sinon il faut mettre du padding dessous, ce qui élimine tous les bienfaits. À ce jour, je n’ai toujours pas trouvé de produit sur le marché des selles sans arçon qui qualifie de "compromis idéal" à mon goût (c’est pourquoi j’ai créé une “selle bareback” dont on parlera plus loin!).


Comment évaluer un tapis bareback


1- Forme


Idéalement, la forme du tapis suivra la courbe du dos du cheval


2- Contre-sanglons


Mieux vaut éviter un contre sanglon placé trop en avant, ce qui cause un glissement du tapis vers l'arrière.



Par ailleurs, on préfère toujours une distribution de la pression sur une surface plus large possible, donc les tapis avec un sanglage en V (type dressage) sont à privilégier contrairement au sanglage unique.



3- Matériaux


En général, on préfère les matériaux naturels, surtout pour ce qui est en contact avec le dos du cheval. Je préfère grandement la laine, notamment pour la respirabilité et l'effet de diffusion de la pression. Par contre, certains matériaux synthétiques peuvent être intéressants pour un lavage rapide et leur qualité antidérapante. En ce qui concerne le dessus du tapis, une surface adhérente (par exemple le suède) est privilégiée pour prévenir les glissements!



4- Densité


Un tapis dont le matériel est dense (par exemple le cuir) aura un meilleure capacité de réduire les points pression sur le dos du cheval, comparativement à un matériel plus compressible (comme la mousse mémoire). En ce sens, les Trailmaster sont nettement supérieurs (voir plus bas pour ma liste de tapis recommandés) car ils ont une couche intégrée de matériel composite pour mieux distribuer la charge, sans toutefois rajouter beaucoup d'épaisseur, et ils peuvent être finis en cuir (dessus) et laine (dessous). Aussi, une mousse à alvéoles fermées est insérée de part et d'autre sous le siège pour éviter que les ischions du cavaliers pressent directement sur la colonne vertébrale du cheval. C'est un produit assez exceptionnel!



5- Épaisseur


Le but d'un tapis de monte à cru, c'est d'avoir le feeling de proximité avec le cheval. Donc, less is more... Plus le tapis est mince, mieux c'est!



Voici ma liste de tapis préférés:



Comment évaluer une selle


On sait que, pour être efficace, une selle doit être bien ajustée pour le cavalier et le cheval, avec le moins de padding possible pour conserver la proximité. Voici les caractéristiques à évaluer:


1- L'arçon


C'est le squelette de la selle.


On vise que l'arçon soit:

  • Suffisamment large pour le dos du cheval (mais pas trop!) et adapté à la morphologie du bassin du cavalier (notamment au niveau du twist)

  • Taillé de sorte à distribuer le poids uniformément, en suivant la courbe de dos du cheval et en laissant passer le mouvement d'épaule



Malheureusement, trop peu d'experts en ajustement de selle vont inclure cet élément fondamental dans leur approche (même que parfois ils n'ont jamais vu l'arçon de la selle qu'ils recommandent). Pourtant, c'est primordial, car peu importe le padding qu'on mettra dessous, les points de pression ou de friction seront déterminés par la structure solide. C'est un peu comme une botte de marche rigide: peu importe la semelle qu'on met dedans, si la forme ne convient pas, elle blessera son usager!


Voici un article très intéressant concernant la forme de l'arçon et l'importance de celui-ci dans le choix d'une selle;


La compagnie Strada est une des seules que je connais qui envoie des moules d'arçon à essayer sur votre cheval avant d'acheter une de leur selles. Ceci permet de vérifier s'il y aura une distribution uniforme du poids et de minimiser l'épaisseur des panneaux, pour une meilleure proximité entre le cavalier et le cheval. C'est de loin une des meilleures selles que j'ai eues!



*Un mot sur les matériaux: Il existe des arçons en bois, en matériaux composite, avec ou sans montants en métal, avec ou sans élasticité, avec ou sans pièces mobiles, partiellement ajustables ou non... 🤪 🤯 😤 Difficile de savoir ce qui est "mieux". En effet, le marketing est parfois convaincant mais trompeur, et nous pouvons seulement estimer les préférences des chevaux puisqu'ils ne peuvent pas parler. En ce qui me concerne, tant qu'à opter pour une selle traditionnelle avec arçon, aussi bien choisir un produit qui a traversé le temps chez un sellier de confiance. Je suis plutôt puriste à ce sujet!


2- Le siège

  • Doit convenir à la grandeur/grosseur du cavalier

  • Doit fournir un espace plat suffisamment grand et "de niveau" pour s’asseoir, le plus près possible du centre de gravité du cheval

  • Doit convenir à la longueur du dos du cheval, sans excéder la 18e vertèbre thoracique


*Attention: la tendance actuelle est aux sièges très courts, et souvent beaucoup trop petits, puisque les recherches ont démontré que le cheval ne doit pas porter de poids passé la 18e vertèbre thoracique. Mais il y a beaucoup de confusion sur ce sujet, notamment à savoir si les panneaux peuvent dépasser...

Pour une selle classique, vu la forme de l'arçon, on préfère que toute la selle se pose devant T18. Mais, de mon expérience, mieux vaut un cavalier bien centré dans la selle avec des panneaux qui dépassent un peu, plutôt qu'un cavalier dans un siège trop court et qui met tout son poids vers le troussequin. En fait, l'important est que le poids du cavalier, à l'intérieur du siège, ne dépasse pas la 18e thoracique. Il est plus facile de comprendre ce concept en regardant un siège de selle western:





De plus, la taille du siège ne devrait pas être déterminée à l’arrêt sur un mannequin, comme on le fait souvent en boutique. Et encore moins avec la jambe qui descend à son plus bas (à moins que vous fassiez exclusivement du trot assis, sans étrier).

En fait, la taille du siège devrait être mesurée en fonction de votre position de jambe sur un cheval donné, selon son gabarit et dans la position optimale pour vos leviers. C’est à ce moment qu’on pourra voir à quel endroit exactement les ischions se posent vraiment dans la selle et quelle forme de siège et quartiers vous avez besoin.

3- Les quartiers et les taquets (knee blocks)


Bien que les taquets peuvent grandement aider à sécuriser ou guider la position du cavalier, ils peuvent aussi entraver l'utilisation juste du bassin et des leviers.

Pour éviter cela, les quartiers doivent être proportionnels aux jambes du cavalier et conformes et à la discipline choisie, tandis que les taquets ne doivent pas forcer une position de hanche trop ouverte, au risque de générer des compensations.


les taquets entravent l'utilisation du bassin et des leviers


Pour savoir quel forme/taille de siège où de taquets il faut choisir, asseyez vous sur le cheval et levez-vous sans les étriers: l’angle du quartier doit accommoder l'angle de votre cuisse, la forme/taille des taquets ne doit pas entraver la position du genou et la longueur du quartier doit être suffisamment longue pour éviter d’accroche le haut de la botte.


4- La position d’étrivière


Il y une théorie qui stipule que la distance entre le positionnement des ischions et la position d’étrivière correspond à la mesure de notre pied, entre la paume et le talon. Je n’ai aucune preuve scientifique mais ça fonctionne pour moi...


Ceci dit, la position de l'étrivière peut varier selon la morphologie du cavalier ou du cheval. On se rappelle ici que sur un cheval plus large, la jambe "tombe" naturellement plus en avant. Mais on peut aussi varier la position de l'étrivière selon le type de travail : plus on monte avec les angles fermés (les étriers "courts"), plus la position d'étrivière sera avancée par rapport aux ischions. Il est donc intéressant d'avoir le choix de deux ou trois positions d'étrivières sur une selle si on l'utilise sur plus d'un cheval.



5- Les panneaux


Les panneaux servent d'interface entre l'arçon et le cheval. C'est un peu comme la "semelle" de notre botte rigide. Ici, plusieurs matériaux sont proposés selon les philosophies: laine, mousse, air... Il y a une grande question de préférence individuelle. Personnellement, je préfère netttement le ressenti de la laine pour la transmission de l'impulsion.


Par ailleurs, c'est par les panneaux qu'on ajuste une selle dont l'arçon ne correspond pas tout à fait à la forme de dos du cheval. On peut ainsi "tricher" un peu et diminuer les points de pression et de friction. Ceci dit, à mon avis, ça reste du "patchage". Et plus on ajoute de l'épaisseur aux panneaux, plus on s'éloigne du centre de gravité…


Enfin, certains experts vont compenser les asymétries du cheval par les panneaux, afin de mettre le siège de la selle de niveau malgré tout. Ceci peut s'avérer intéressant dans le cas d'une asymétrie osseuse ou d’une "compensation juste", c'est à dire une posture qu'on ne veut pas modifier car elle protège une blessure plus importante. Par contre, si on cherche à développer le cheval de façon plus symétrique, je préconise un équipement flexible qui permet au cavalier de ressentir les déséquilibres... Tout dépend de l'objectif!



Ceci dit, les panneaux doivent absolument:

  • Être de largeur appropriée à la musculature, tout en dégageant la colonne.

Ici, à gauche, les panneaux sont trop rapprochés. À droite, les panneaux sont suffisamment espacés mais trop larges pour le dos du cheval:


🔅 Résumé partie 2


Les deux styles d’équitation (avec ou sans selle) ont leurs avantages et leurs inconvénients, notamment au niveau du soutien pour le cavalier et de la stabilité, mais les avis sont contradictoires quant au confort du cheval en lien avec la distribution du poids.

C’est donc à vous de peser le pour et le contre en fonction de votre niveau, de vos objectifs et de vos préférences. Tout en gardant en tête que les besoins évoluent, alors ce qui est approprié aujourd'hui peut s'avérer inadéquat demain...


La monte à cru a plusieurs bienfaits, mais une selle avec arçon peut s'avérer un choix judicieux pour plusieurs raisons, à condition qu'elle soit bien ajustée, évidemment. Chose certaine, la selle ne doit pas entraver le mouvement ni susciter un inconfort, au risque de générer des tensions, des torsions ou une modification de la locomotion pour éviter la douleur (tant pour le cavalier que pour le cheval).


Mais surtout, il est important d’être à à l’écoute du cheval, car il a son opinion, lui aussi! Surveillez régulièrement les signes d'inconfort (tensions, changements de comportement, fuite, expression mécontente, etc.) ou faites évaluer périodiquement par un professionnel de la santé (chiro, masso, physio, etc).



Troisième partie: ma "selle bareback" 🙃🤩🥰


Après plusieurs années d'investissements et de déceptions quant au choix d'une selle, j'ai voulu créer une "selle bareback" 😎


En gros, c'est un excellent tapis de monte à cru, qui conserve le feeling de proximité entre le cavalier/cheval, et qui est complètement souple pour accompagner le mouvement ou s'adapter à n'importe quelle morphologie de cheval, mais qui présente le look d'une selle classique avec quelques uns des avantages (comme l'usage d'étriers et une certaine distribution du poids).



C'est donc une personnalisation d'un tapis Trailmaster, qui offrait déjà tout ce que je recherchais en termes de ressenti, de fit et de distribution de la pression, auquel nous avons ajouté un troussequin et un système d'étriers qui ne presse pas directement sur la colonne du cheval.


La construction de la base est faite avec d'excellents matériaux, soit une couche successive de laine, ensuite un matériel composite pour distribuer le poids, suivi d'une autre couche de laine, et enfin un cuir (+ une sangle pour les étrivières si cette option est choisie). Cette base est cousue avec une forme qui suit la courbe du dos, avec trois options de hauteur de garrot: bas, médium ou élevé.



Puis, au niveau du siège, on ajoute un mousse mémoire à alvéoles fermées de part et d'autre de la colonne (1/2 pouce), afin que les ischions du cavalier ne pressent pas directement sur les vertèbres. Le tout est recouvert d'une couche de cuir et enfin une autre couche de suède.



L'ensemble du tapis est environ 1,5 pouce d'épaisseur sous le siège et 7/8 pouce sous les cuisses/jambes.



Il y a trois positions d'étrivières, mais pas de "bosse" sous la cuisse grâce au système d'attache complètement novateur. Ce système évite également de rajouter un point de pression directement sur la colonne du cheval, car le poids de l'étrivière est réparti sur l'ensemble du tapis.

*À noter: bien que l'attache soit très solide, elle n'est pas conçue pour une équitation avec une grande charge/poids dans les étriers. Ce système d'étriers sert les cavaliers qui n'ont pas besoin de ceux-ci pour tenir leur équilibre ou pour faire du trot enlevé, mais qui s'en servent plutôt comme référence de symétrie ou pour reposer leur jambe dans la bonne position.



De plus, il y a un sanglage en V, et les contre-sanglons sont insérés dans le tapis par-dessus la couche de distribution du poids.


Enfin, plusieurs couleurs de cuir sont disponibles ainsi que des accessoires assortis: siège en mouton, taquets amovibles, D rings, sacoches, protège étrivières, doublures, tapis de selle, etc.



La selle a été nomée Trailmaster Soft Saddle par l'artisane qui les fabrique. C'est un produit 100% américain, 100% fait à la main et personnalisé selon vos goûts. Il est possible de l'acheter ici:


Pour plus d'information, vous pouvez aussi visiter la page Facebook de Trailmaster:



🔆 En bref


Voici la liste des caractéristiques de la Trailmaster Soft Saddle:


✅ Se moule parfaitement au dos du cheval

✅ Positionne le cavalier près du centre de gravité du cheval (proche du garrot)

✅ Hyper close contact (épaisseur totale 7/8po sous les jambes et 1.5po sous le siège)

✅ Trois options de placement des étrivières

✅ Distribue la pression des étriers et du poids du cavalier, grâce à un matériel composite à l’intérieur et une succession de couches sous le siège

✅ Aucune bosse sous les cuisses vis-à-vis l’attache d’étrivières

✅ Finition en matériaux naturels (cuir et suède sur le dessus, laine en dessous) pour maximiser le confort du cavalier et du cheval

✅ Bonne respirabilité, en raison des couches successives et de la qualité des matériaux

✅ Contre-sanglons en V, faits de biothane (ne s’étire pas avec le temps)

✅ Fait à la main aux États-Unis (par une artisane passionnée des chevaux et couturière professionnelle)

✅ Hyper léger (environ 8 lbs)

❌ N’offre pas le support du cavalier ni la distribution du poids comparable à une selle avec arçon - ça demeure un Bareback pad!

❌ N’est pas conçu pour un cavalier qui met bcp de poids dans les étriers en permanence * Il est conseillé de savoir faire du trot enlevé sans étrier avant de les utiliser


ACCESSOIRES ET OPTIONS:

✅ Doublure en laine (taillée à la forme de la selle) pour maximiser le confort du cheval ***La doublure est toujours conseillée si vous utilisez les étriers***

✅ Ajout de velcro sur la doublure pour utiliser des taquets (knee blocks) amovibles au besoin

✅ Doublure de siège en mouton (amovible)

✅ Coussin « hip saver » permettant de réduire l’écart entre les cuisses du cavalier si le cheval est très large (amovible)

✅ Couleurs au choix

✅ Ajout de D rings au besoin (stainless ou brass)

✅ Trois longueurs de quartiers disponibles (16, 17.5 ou 19 pouces)

✅Trois profils de garrot disponibles pour la confection de base (plat, médium/high, extra high)

✅Deux grandeurs de siège


Pour se procurer une Trailmaster Soft Saddle:


Voilà! J'espère que ce post saura vous éclairer pour le choix de votre prochaine selle. Bon magasinage!

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