top of page

BLOGUE

Le cheval qui SPOOK: transformer sa peur en confiance

Dernière mise à jour : 2 nov. 2019




On a tous déjà été témoin d’un cheval qui sursaute ou commet un écart de conduite, voire même qui prend le mors aux dents. Est-ce causé par la peur, la confusion, le besoin de jouer ou le manque d’obéissance? Surtout, comment faire pour transformer ce comportement, et que notre cheval soit plus calme et confiant? Pourquoi certains chevaux spookent plus souvent que d’autres?



Qu'est-ce qu'un spook?



Tout d’abord, il est important de mentionner que le spook n’est pas une question d’obéissance, mais bien une réaction instinctive à la peur ou au stress. Il s’agit donc d’un réflexe de fuite, car le cheval n’est pas outillé pour faire face à la situation autrement.


Bien que ce comportement soit déstabilisant, dangereux et frustrant pour le cavalier, il est primordial de reconnaître la détresse du cheval et d’éviter l’escalade d’émotions négatives ou la punition, qui ne font que jeter l’huile sur le feu. Devant cette réalité, la patience et l’empathie sont nos meilleures alliées, car il ne s'agit pas d'un comportement volontaire.


Il y a plusieurs déclencheurs qui incitent un cheval à spooker, mais il y a aussi une question de tempérament, car certains chevaux sont plus sensibles, plus réactifs, plus dramatiques ou plus athlétiques que d'autres. Afin d’intervenir de façon appropriée, il est donc important de comprendre la cause du stress et de tenir compte du contexte, mais aussi de la sensibilité et du niveau d’éducation du cheval. Le but est de lui communiquer la relaxation, pour l’aider à développer une meilleure confiance en lui, en son cavalier et dans son environnement, afin de diminuer son réflexe de fuite.



Pourquoi un cheval spook?


Nous avons identifié sept causes principales qui déclenchent ce comportement, et les stratégies optimales pour intervenir selon la situation.



1- Il a vraiment peur de quelque chose dans son environnement


C'est peut-être une personne qui arrive subitement dans son champ de vision, un nouvel objet, un bruit, un coin du manège ombragé, un vélo qui passe...


Quand le cheval a peur, il donne des signes très clairs : tête haute, corps tendu, regard figé en direction de l’objet, arrêt brusque ou fuite immédiate en direction opposée, cœur qui débat, respiration rapide ou retenue, etc.


En situation de peur, deux éléments fondamentaux sont à retenir, peu importe la stratégie utilisée pour y faire face : Premièrement, il est important de laisser le cheval bouger ses pieds, pour honorer son réflexe de fuite, mais aussi pour éviter qu’il se sente coincé (ce qui génère habituellement plus d’anxiété). Ensuite, l’énergie du cavalier influence grandement l'état émotif du cheval, alors il est primordial de rester calme pour dissoudre nos propres tensions, et apprendre à maîtriser nos émotions et réflexes. Ceci dit, pour intervenir de façon constructive, il y a trois stratégies à privilégier :


La première stratégie consiste à « donner le temps » au cheval pour qu’il puisse évaluer la situation et intégrer l’expérience au niveau sensoriel et cognitif.


On va donc le laisser regarder, sentir et même toucher l’objet de sa peur lorsque possible. Le but ici est de développer sa curiosité devant les nouveautés, et de lui démontrer qu’on reconnaît son inquiétude. On ne veut rien forcer et respecter sa zone de confort. Il pourra alors explorer, à son propre rythme, tout en prenant confiance en lui et en son environnement.

Pour ce faire, on utilisera le principe d’approche-retrait : le plus possible, on prendra soin d’éloigner le cheval de la zone stress et ce, avant qu’il ne prenne cette décision par lui-même, pour y revenir éventuellement lorsqu’il sera plus calme.


Si le cheval veut fuir, on le laissera bouger ses pieds latéralement au besoin, pour s’approcher ensuite graduellement en suivant une trajectoire en "S". Mieux vaut garder un peu de pli d'encolure et la regard vers l'objet, afin de l'empêcher de tourner dos et "prendre le mors aux dents".


Dans le même ordre d’idées, on peut enseigner le jeu Parelli "Touch it", afin de développer la communication nécessaire pour inciter le cheval à la curiosité. Si ce principe est déjà connu en situation normale, le processus sera d'autant plus rapide en situation de stress.


Il est aussi possible d’utiliser le sens du toucher pour "ramener" l’attention du cheval à son propre corps (plutôt qu’à l’environnement extérieur) et détendre ses muscles : par exemple, la méthode de "tapping", ou des petites manipulations pour faire baisser la tête, déglutir, ou encore masser les zones tendues. Enfin, on peut enseigner un code vocal associé à un stimuli positif (par conditionnement opérant), lequel sera utilisé pour interrompre le réflexe de fuite ou pour rassurer le cheval inquiet.


Bref, tout ce qui induit la relaxation en temps normal sera utile dans une situation de peur, selon la relation que le cavalier aura préalablement développée avec son cheval, mais l'élément principal est de donner le temps nécessaire pour que l'émotion s'estompe, sans ajouter de stress.


La seconde stratégie consiste à ignorer la réaction du cheval et de poursuivre "comme si de rien n’était".


Le but ici est d’augmenter notre leadership et de permettre au cheval d’apprendre par habituation, en se laissant guider par son cavalier.



Pour que cette méthode soit efficace, tout est une question de « focus » : si le cheval est concentré à 100% sur son cavalier, il ne pourra pas évaluer la situation et décider de fuir. En quelque sorte, on utilisera l’énergie de sa peur pour la diriger vers un exercice, pendant qu'ill s’habitue au stimuli en arrière-plan.


L’élément clé ici est de maintenir l’attention du cheval et du cavalier sur la conversation entre les deux, et non sur l’environnement, l’émotion ou les circonstances. Il est donc primordial de ne pas réagir aux réactions du cheval, mais bien de donner l’exemple et d’éviter de se laisser distraire.


Cette stratégie fonctionne bien lorsque le cheval a tendance à devenir plus anxieux si on le laisse prendre trop de décisions, et lorsque la réponse aux aides est excellente. Par ailleurs, cette approche est utile si le cavalier ne peut s’arrêter pour laisser le cheval évaluer le contexte (au milieu d’une route, par exemple, ou en compétition).


Lorsqu’on choisit cette méthode, mieux vaut diminuer la pression sur le cheval, en choisissant des exercices qu’il peut exécuter facilement, mais qui requièrent une certaine concentration. Ceci dit, il est important de conserver le "standard" élevé au niveau du respect des aides et de la communication.


Si le cheval tente de fuir, il se « buttera » aux aides, lesquelles seront constantes, stables et justes: il comprendra alors que les limites sont toujours les mêmes, peu importe la situation, et qu’il peut se fier sur ce repère.


La troisième stratégie est d’éduquer le "réflexe de relaxation" à certains stimuli.


Cette technique d’habituation est aussi appelée "désensibilisation". En effet, on peut rendre un cheval moins réactif à un déclencheur, en l'exposant de façon graduelle, rythmée et stratégique (principe d'approche-retrait) et même lui enseigner à relaxer plutôt que de fuir.


Que ce soit pour un bruit, un objet ou tout autre élément "effrayant" qu'on peut reproduire dans un environnement contrôlé, cette approche sert à diminuer les réactions vives et les pertes de contrôle lorsque le déclencheur survient de façon imprévue. Certains stimuli peuvent même devenir un "code" pour induire la relaxation, par exemple un claquement de fouet.


Attention toutefois aux méthodes qui utilisent l’épuisement, où la pression exercée sur le cheval est si intense qu’il n’a pas d’autre choix que d’abandonner et de se soumettre complètement : de notre expérience, ceci peut traumatiser et causer davantage de tort, et même induire un état dénaturé, qu’on appelle learned helplessness. On réfère souvent à cette méthode comme étant le sacking out.



2- Il vit de la confusion ou de la douleur


Si le cheval ne comprend pas les demandes du cavalier, mais que les aides demeurent actives ou s’intensifient, alors il deviendra anxieux, il perdra sa confiance et il cherchera à fuir cette « punition » injuste.


Dans cette situation, le cheval "encaisse" sans comprendre ce qu'on attendu de lui, et cette confusion créé un état de stress latent. Il en va de même pour la douleur, qui peut être présente même si elle n’est pas perceptible pour le cavalier.


À un certain moment, la limite de tolérance du cheval sera atteinte, ce qui déclenchera une réaction de fuite dont il sera difficile d’identifier la cause : un bruit soudain, un objet, une mouche... Qui sait? Ce que le cheval tolère normalement, il ne peut plus l’endurer car son anxiété ou sa douleur devient trop élevée. En quelque sorte, le cavalier aura fait "sauter le presto"!


C’est le cas, par exemple, du cheval qui passe maintes fois au même endroit sans réagir, mais qui fait soudainement un gros écart. Ou encore de celui qui spook constamment. On dira qu'il est "imprévisible"... Pourtant, son message est clair : il a atteint sa limite de stress et il a peur du cavalier, qui le pousse au-delà de ce qu'il est en mesure de gérer mentalement, émotivement ou physiquement.


De notre expérience, la douleur et la confusion sont, malheureusement, les principales causes de la majorité des réactions de fuite ou de résistance. Elles sont parfois très subtiles ou difficiles à déceler.


Lorsque le cheval a mal, il est préférable de lui donner tout le repos dont il a besoin pour guérir. S’il semble davantage confus, il conviendra de travailler sur la communication de base, sur la constance des aides et la justesse des phases de pression/relâchement, afin d’améliorer les compétences du cavalier. Mieux vaut revenir à la case départ!


On encourage donc une stratégie d'entraînement plus structurée et méthodique, pour aider le cheval à comprendre les aides et bien le préparer physiquement aux exigences du travail. On peut utiliser les patrons, les répétitions et les repères pour anticiper les demandes et mesurer la précision. Il est aussi important d’avoir un plan précis mais, surtout, d’éviter de « sauter des étapes » et de prioriser la relaxation. Enfin, pour améliorer la confiance en selle, le cavalier veillera à bien muscler le dos de son cheval, pour qu'il soit plus confortable malgré le poids à porter.




3- Il est « challengé » physiquement ou mentalement par un nouvel exercice


En situation d'apprentissage, le cheval peut perdre sa confiance temporairement, car il ne sait pas encore comment répondre à la demande.


Ici, on est en présence d’un cavalier et sa monture qui ont déjà une bonne communication en place. Mais, lorsqu’une nouvelle habileté est enseignée, le cheval doit trouver la coordination dans son corps et réfléchir pour comprendre le mouvement, et parfois ceci génère de l’anxiété.


Pour aider le cheval dans cette situation, on utilisera les pauses plus fréquentes et plus longues, et on récompensera davantage pour chaque effort dans la bonne direction. Ainsi, le cheval aura la possibilité d’expérimenter « un pas à la fois », et de se reposer (physiquement et mentalement) entre chaque essai.

On encourage aussi le cavalier à décortiquer au maximum chaque exercice, puis à pratiquer les habiletés requises de façon isolée, pour finalement alterner d’une à l’autre jusqu’à ce qu’elles s’associent. Ainsi, au fil du temps, le cheval sera moins anxieux à l’idée de sortir de sa zone de confort, car il comprendra qu’il y a un objectif précis à l’exercice, et que le cavalier va le guider patiemment dans la bonne direction.


La clé est donc de donner du feedback et des pauses fréquentes, pour conserver l'attention et la motivation à l'effort, malgré la tension.



4- Son cavalier manque de leadership


Le cheval ne sent pas en sécurité avec son cavalier, soit parce que les limites ne sont pas clairement établies, soit parce qu'il y a un manque de cohérence ou d'intérêt.


Ceci survient lorsque :


- Le cheval prendre trop de décisions : il se sent "laissé à lui-même"

- Les aides manquent de clarté et de constance: les limites deviennent floues et négociables (confusion)

- Le cheval n’est pas stimulé suffisamment, compte tenu de ses capacités physiques et mentales : il n'est pas concentré.


On reconnaît facilement ce cheval qui spook toujours au même endroit, pourtant cet endroit n'est pas effrayant lorsqu'il est en liberté ou avec d'autres chevaux... Ou encore, celui dont les comportements anxieux s'amplifient pendant la séance.


Il est aussi possible que le mauvais comportement soit "récompensé" involontairement par le cavalier, et que ça devienne une habitude. Par exemple, si le cheval obtient une pause chaque fois qu'il spook, il comprendra qu’il s’agit d’une réponse appropriée, car elle aura été renforcée. Dans ce cas, le cavalier enseigne malheureusement ce comportement.


Par ailleurs, si le cavalier se laisse influencer mentalement ou émotivement (frustration, réaction aux réactions, changement de plan, etc.), le cheval ne saisira pas qu’il y a un but à l’exercice et le manque de structure créera un état de confusion.


Pour pallier à cette situation et augmenter le leadership, on encourage le cavalier à faire le nécessaire pour solliciter l’attention du cheval, afin de la diriger ensuite vers un objectif plus positif et précis, sans faire aucun compromis au niveau des aides.


Le but est de trouver une façon de dire « oui » à l’énergie de notre cheval, et de l’utiliser de façon constructive vers un effort commun, plutôt que de toujours lui dire « non ». Ainsi, on élimine la bataille et la confrontation, mais on ne cède pas l’autorité.


Ici, la clé est de bien comprendre les notions de "confort-inconfort" qui seront utilisées judicieusement pour envoyer le bon message. Il est toutefois primordial d’avoir le "cœur léger" et un état d’esprit ouvert et enjoué, pour éviter que les corrections ne soient négatives.


On utilisera donc la variété dans le travail (plutôt que la répétition), afin d’engager la curiosité du cheval, ou encore les obstacles pour garder son attention et les changements de direction fréquents : plus le cavalier est imprévisible, plus le cheval devra être attentif et se responsabiliser pour maintenir son équilibre, ce qui lui donnera "quelque chose à faire".


Par exemple, lorsque le cheval est inattentif ou tente de fuir, le cavalier peut effectuer des figures plus difficiles qui nécessitent un effort physique augmenté (cercles plus petits, demi-tours, etc.). Puis, une fois que le cheval est "réorganisé" (physiquement et mentalement), il pourra se diriger sur des courbes plus longues et faciles en guise de "récompense", voire même une pause à l’arrêt.


En contrepartie, on encourage le cavalier à effectuer des sessions de travail plus courtes, mais avec une concentration maximale de part et d’autre. On ne veut pas épuiser le cheval, mais plutôt lui suggérer de se concentrer au travail, pour qu'il participe volontairement une fois qu'il en aura saisi le sens.



5- Il est "gonflé à bloc" par un exercice de puissance, et les sensations physiques génèrent l'émotion.


Plusieurs disciplines équestres, dont le dressage, s'inspirent de mouvements que le cheval exécute naturellement lorsqu’il est dans un état d’excitation, de peur ou d’exubérance. Or, lorsque le cavalier essaie de reproduire ces mouvements, il est probable que la demande génère une certaine tension mentale ou émotive, du moins dans la phase d'apprentissage.


Ceci arrive notamment lorsqu’on commence à travailler les mouvements rassemblés, les transitions fréquentes, le galop (allure de fuite) ou les figures de haute école qui demandent un effort maximal.



Ici, le cavalier et son cheval sont avancés, ils ont une bonne communication mutuelle. Il conviendra alors d’accorder des pauses plus fréquentes, plus longues et de garder les sessions plus courtes.On encouragera par ailleurs le cavalier à solliciter l’effort par intervalles très courts, en alternance avec la détente complète, et de récompenser à la hauteur de l’effort demandé.


Au fil du temps, le cheval apprendra à exécuter ces mouvements sans compromettre la détente, et il offrira de lui-même cette énergie en puissance. C’est le principe d’approche-retrait, mais au niveau de la gymnastique physique!



6- Il craint de diriger son attention à l’intérieur de lui, car il ne peut plus surveiller son environnement.


Ceci arrive fréquemment avec les chevaux qui ont un rôle de protection au sein du troupeau, ou qui ont un plus grand instinct de fuite : ils préfèrent garder leur attention vers l’environnement extérieur et sont inquiets à l’idée de vous céder le rôle de surveillance.


Ici, la stratégie optimale consiste à utiliser des obstacles (pôles, barils, cibles, etc.) qui auront pour effet d'augmenter la proprioception et la coordination physique du cheval, tout en maintenant son attention dans l'environnement immédiat.


Aussi, l'utilisation du toucher (massage) et les mobilisations visant à réduire les tensions seront utiles pour diriger l'attention du cheval vers son corps physique.



On encouragera enfin le cavalier à raffiner sa communication, pour qu'il s'assure de "demander" plutôt que de "contrôler" un mouvement, ceci dans le but de confier un plus grand rôle et des responsabilités au cheval dans l'exécution des exercices.


Dans un autre ordre d'idées, il arrive parfois qu’un cheval se concentre tellement à la tâche (ou, à l'inverse, qu'il s'introvertisse totalement, surtout s'il se sent "contrôlé" et cherche à fuir la situation mentalement) bref, lorsqu’il "revient" de cet état, il est surpris! Un peu comme un somnambule qui se réveille à un endroit différent que là où il s’est endormi…



7- Le régime de vie est inadéquat


Un régime de vie malsain peut causer un état de stress permanent, que le cheval aura besoin d'évacuer. Par exemple, il peut accumuler un surplus d’énergie à cause d'une diète trop riche ou par manque d’exercice libre, ce qui amplifiera ses réactions et aura une influence sur sa concentration.


Une carence physique ou affective peut également affecter la capacité du cheval à gérer le stress (par exemple: déficit en magnésium, sommeil insuffisant, sevrage hâtif, absence de socialisation, etc.).


Si le cheval n'est pas comblé quant à ses besoins essentiels, mieux vaut s'informer auprès du vétérinaire traitant ou considérer un changement d'environnement, afin d'éviter l'escalade de symptômes et les compensations de plus en plus graves.




En résumé


Pour aider un cheval qui manque de confiance, il s'agit d'abord d'enseigner une communication claire, des limites constantes, d’honorer le réflexe de fuite mais surtout, de se contrôler en tant que cavalier et d'écouter lorsque le cheval donne des signes de tension précédant le comportement du spook.


Selon le cause qui déclenche la fuite, il y a plusieurs approches possibles pour intervenir efficacement, et c'est en expérimentant que le cavalier pourra mieux découvrir et connaître les besoins particuliers de son cheval, pour s'adapter à chaque situation. Une ouverture d'esprit est de mise!


Ceci dit, il est important de comprendre qu'on ne peut pas empêcher un cheval d’avoir peur ni de vouloir fuir: c’est normal et génétiquement imprégné en lui, à différents degrés selon l’individu. On peut cependant développer une relation de confiance et travailler avec lui pour augmenter sa zone de confort, via un leadership sain et un régime de vie sain. Au fil du temps, les réactions de fuite seront moins intenses, moins fréquentes et d'une durée de plus en plus courte, jusqu'à l'extinction du comportement.


N'oublions pas qu'il est de notre responsabilité d’honorer la nature du cheval, et de l’aider à évoluer dans notre monde humain... C’est tout à fait possible, si on s’efforce de comprendre son point de vue et qu’on cultive la patience!



2 029 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page